Mot de la Présidente du Jury 2010

J’ai eu l’honneur et le privilège de présider le Concours de Jeunes Violoncellistes organisé par L’Association Française du Violoncelle dans le cadre des Journées « VioloncellenSeine ».

Je dois tout d’abord remercier Raphaël Pidoux qui en a non seulement assuré la direction artistique, mais par sa présence permanente a assuré l’accompagnement, sur son instrument, des jeunes candidats qui n’avaient pas pu venir avec un accompagnateur personnel.

Ce concours réservé aux jeunes âgés de 8 à 15 ans a été pour moi à la fois une bouffée d’oxygène et un plaisir de voir que l’école française de violoncelle était d’un grand dynamisme et d’un très bon niveau.

En effet pendant les deux jours qu’a duré le concours nous avons entendu soixante candidats venant de toutes les régions de France et même une candidate venant d’Angleterre.

Il est à ce moment nécessaire de rendre hommage à tous ces professeurs qui se sont mobilisés pour préparer les candidats et la tâche du jury n’en a été que plus difficile pour sélectionner d’abord les finalistes et ensuite les lauréats compte tenu du très haut niveau de ces jeunes. Ces professeurs étaient pour nombres d’entre eux présents et souvent venus de loin.

L’efficacité de Vanessa Benisti et de Mireille Cardoze a assuré une parfaite organisation.

Ce concours qui s’est déroulé au milieu d’autres manifestations consacrées au violoncelle, avec en particulier des concours de luthiers et d’archetiers, a été marqué par une ambiance chaleureuse tant au sein du jury que dans le public ou parmi les candidats.

Bien sûr certains ont été déçus de n’avoir pas été primés, mais ils doivent savoir que dans un concours relevé comme l’a été ce premier concours réservé aux jeunes il ne peut y avoir que peu d’élus ; c’est justement un motif pour persévérer et pour se confronter ; la compétition est avant tout un enrichissement et une école de progrès.

Ce concours nous a montré qu’il y avait bien un manque pour les jeunes et ceux qui l’ont organisé doivent non seulement savoir qu’ils ont eu raison dans leur projet, qu’ils ont été récompensés de leurs efforts, mais… qu’ils ont maintenant le devoir de continuer.

Annie ZAKINE-COCHET